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Créé le : 28/01/2006 22:45
Modifié : 24/02/2010 15:21

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restaurant caps

27/11/2008 02:42

restaurant caps














la mc

31/05/2007 02:13

la mc









Avenue amilcar cabral

15/05/2007 14:49

Avenue amilcar cabral


 - Cap Vert - Guinée Bissau - Pan Afrique

Avenue Amilcar Cabral : une victoire panafricaine

Le jeudi 29 mars, le conseil municipal de St Denis (commune de l’Ile de France, située dans le département 93) prenait officiellement la décision de donner le nom d’une future avenue à Amilcar Cabral, héros de la lutte contre la colonisation portugaise en Afrique.





Par Magalie Berges

L’initiative voit le jour dans une ville de la périphérie parisienne, une zone urbaine dense en constante augmentation et dont la population est très métissée. Municipalité représentative de la France du XXI ème siècle, Saint Denis abrite aussi bien un monument emblématique de l’histoire de France –la basilique où sont enterrés les rois de France- que des manifestations célébrant la diversité (Festival de l’Imaginaire, Africolor, Banlieues Bleues…).

Un héros panafricain

Surnommé le Che Guevara de l’Afrique de l’Ouest, Amilcar Cabral s’est battu pour l’indépendance de la Guinée Bissau, du Cap Vert et est allé prêter main forte à ses frères angolais. Il meurt assassiné le 20 janvier 1973 à Conakry (Guinée-Conakry), six mois seulement avant l’indépendance de la Guinée-Bissau.

Tout à la fois homme d’action et de réflexion, Amilcar Cabral a marqué son époque : lors de la lutte pour l’indépendance de la Guinée Bissau, dans les régions aux mains du PAIGC fondé par Cabral (Parti Africain pour l’Indépendance des peuples de Guinée et des îles du Cap-Vert), étaient mises en place des banques alimentaires pour les populations affamées, des écoles, la défense des droits des femmes étaient l’une de priorités….

A côté la lutte armée, Cabral intensifie les initiatives diplomatiques pour faire connaître les revendications des peuples africains face à la colonisation portugaise. En 1972, il obtient qu’une mission de l’Onu soit envoyée sur place. Les conclusions de la commission d’enquête accablent le gouvernement colonial et les dictatures en place, au point que le Nations Unies déclarent le PAIGC « comme véritable et légitime représentant des peuples de la Guinée et du Cap Vert ».

La victoire d’Amilcar Cabral est non seulement celle de David contre Goliath, mais aussi celle d’un humaniste plongé dans la guerre, alors que cet ingénieur agronome né en 1924, en Guinée portugaise, de parents cap-verdiens, rêvait de réforme agraire et d’éducation pour tous, et d’un fervent défenseur d’une Afrique moderne qui se prenne en main elle-même. « Ce qui importe » avait-il l’habitude de dire « ce n’est pas de perdre du temps dans des discussions plus ou moins byzantines sur la spécificité ou la non spécificité des valeurs culturelles africaines », mais « de procéder à l’analyse critique des cultures africaines... face à cette nouvelle étape de l’histoire de l’Afrique... et déterminer, dans le cadre général de la lutte pour le progrès, quelle est la contribution qu’elle a donnée et doit donner, et quels sont les apports qu’elle peut ou doit recevoir (dans le cadre de la civilisation universelle) ».

Banlieue du monde

En rendant hommage à une figure aussi emblématique qu’Amilcar Cabral, ce sont plusieurs strates de population qui sont ainsi saluées par la ville de Saint Denis. Tout d’abord les cap verdiens et les guinéens, car Amilcar Cabral était né à Bafatá en Guinée-Bissau, de parents cap verdiens. D’ailleurs toute sa vie, il revendiquera cette double appartenance. « Mais au delà des communautés capverdienne et guinéenne, c’est une victoire africaine » souligne Tibô Evora le musicien qui est à l’origine de cette belle initiative.

« J’ai été très peiné de constater le peu de manifestations organisées en la mémoire d’Amilcar Cabral lors du trentième anniversaire de sa mort, raconte Tibô. Alors je suis allé voir Patrick Braouzec, qui était député-maire de la ville et nous avons commencé à réfléchir à une action symbolique pour honorer Cabral. L’idée de donner son nom à une rue ou à une place est venue. Puis Patrick Braouzec est devenu président de Plaine Commune, il a donc dû abandonner son mandat de maire. Son successeur, Didier Paillard, a aimé l’idée et il l’a concrétisée. Du coup, ce n’est plus une rue mais une avenue…. »

Depuis de longues années, Saint Denis soutient de nombreuses actions culturelles venues des diverses minorités qui composent la mosaïque de sa population. C’est pourquoi les organisateurs des futures manifestations liées à cette inauguration ont à coeur d’y associer les habitants. « Nous allons faire des rencontres/débats dans des écoles et des foyer de travailleurs en amont de l’événement, explique Tibô, pour que les gens de Saint Denis sachent qui était Cabral. Et le jour même, nous allons organiser une grande fête populaire, réunissant toute les nationalités, pour bien montrer la dimension universelle. J’espère que les associations portugaises seront là car Amilcar Cabral a toujours affirmé qu’il se battait contre un gouvernement colonial, pas contre le peuple portugais ».

« Je suis vraiment très fier, s’enthousiasme Tibô. Comme tous les capverdiens de ma génération, j’ai été nourri dans l’oeuvre de Cabral le libérateur, l’humaniste mais aussi le poète qui a engagé tout son être dans la lutte des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Une admiration partagée par de nombreux artistes « Quand j’ai appelé Mayra (ndr : Andrade, la star montante du Cap Vert) pour lui annoncer la nouvelle, sourit Tibô, elle était tellement contente qu’elle s’est installée devant son ordinateur pour m’aider à envoyer le communiqué de presse au pays ! ».

Et voici les coordonnées de l'association : pour plus de info

Assaociation des Jeunes de Pleyel
Coulibaly tiemoko Evora
22 rue de l'industrie
93200 Saint Denis
France
tel1. : 0622349516
avenue.amilcar-cabral@hotmail.fr








cabo verde

15/05/2007 14:29



Cap-Vert

République du Cap-Vert
República de Cabo Verde

Drapeau du Cap-Vert Blason
Devise nationale : Unité, travail, Progrès
Langue officielle Portugais
Capitale Praia
Plus grande ville Praia
Président Pedro Pires
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 163e
4 033 km²
Négligeable
Population
 - Totale (2001)
 -
Densité
Classé 164e
405 163 hab.
101 hab./km²
Indépendance
 - Date

5 juillet 1975
Gentilé Cap-verdiens, cap-verdiennes
Monnaie Escudo cap-verdien (CVE)
Fuseau horaire UTC -1
Hymne national Cântico da Liberdade
Domaine internet .cv
Indicatif
téléphonique
+238

Larépublique du Cap-Vert est un pays insulaire de l'océan Atlantique au large de l'Afrique. Colonie portugaise à partir de 1456 (arrivée des premiers colons sur l'archipel alors inhabité), le pays accéda à l'indépendance en 1975. Il tire son nom du cap Vert.

Histoire [modifier]

Article détaillé : Histoire du Cap-Vert.

Les îles du Cap-Vert restèrent inhabitées jusqu'à l'arrivée des explorateurs portugais en 1456 et à la fondation de Ribeira Grande en 1462 sur l'île de Santiago. Colonie portugaise jusqu'en 1975, l'histoire du Cap-Vert est marquée par deux périodes de prospérité, au XVIIe siècle grâce au commerce des esclaves, puis à la fin du XIXe siècle qui vit l'ouverture des lignes transatlantiques. Entre deux, les sécheresses chroniques dues à la déforestation provoquèrent des famines, accentuées par l'absence d'aide alimentaire.

À partir de 1956, les indépendantistes du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau, autre possession portugaise en Afrique de l'ouest, s'allient pour former le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et des îles du Cap-Vert (PAIGC). La Guinée-Bissau obtiendra son indépendance en 1974, le Cap-Vert l'année suivante. Il était alors question d'une unité entre les deux pays, projet avorté par le coup d'État en Guinée-Bissau de 1980. Le Cap-Vert vécut sous un régime communiste jusqu'en 1990, avec le Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV) pour unique parti. Le pays s'ouvrit au multipartisme après la chute de l'URSS.

Géographie [modifier]

Article détaillé : Géographie du Cap-Vert.
Carte du Cap vert
Carte du Cap vert

L'archipel du Cap-Vert se trouve dans l'océan Atlantique, au large des côtes du Sénégal de la Gambie et de la Mauritanie.

L'archipel se divise en deux séries d'îles : au sud les îles de Sotavento (Brava, Fogo, Santiago et Maio) et au nord les îles de Barlavento (Boa Vista, Sal, São Nicolau, Santa Luzia, São Vicente et Santo Antão). Sal est la plus fréquentée. Le Cap-Vert bénéficie de deux aéroports internationaux : l'aéroport Amilcar Cabral sur l'île de Sal, et depuis le 1er novembre 2005 l'aéroport Francisco Mendes sur l'île de Santiago. Praia, la capitale administrative se trouve sur l'île de Santiago, la plus vaste de l'archipel.

Les îles sont toutes d'origine volcanique, c'est sur l'île de Fogo que se situe le point culminant. La plupart des îles ont un relief escarpé et sont couvertes de cendre volcanique pauvre en végétation. Le climat y est chaud et sec, avec une moyenne des températures située entre 20 à 25ºC. Durant les mois de janvier et février l'archipel subit l'influence des tempêtes de sable venu du Sahara.

Culture [modifier]

Article détaillé : Culture du Cap-Vert.

La culture du Cap-Vert est d’origine africaine et européenne. Il existe différents styles de musique comme le funaná, la coladeira, la morna (rendue célèbre dans le monde entier grâce à Cesária Évora), la mazurca ou encore le batuque. La musique zouk est populaire chez les jeunes. Suzanna Lubrano est une chanteuse de zouk qui a gagné la Kora Award en tant que meilleure artiste de l'Afrique occidentale et de meilleure artiste africaine en 2003.


Fêtes et jours fériés
DateNom françaisNom localRemarques
1er janvier Nouvel an Ano Novo  
13 janvier Jour de la démocratie Dia da Democracia  
20 janvier Fête des héros Dia dos Heróis Nacionais Commémoration de la mort d'Amilcar Cabral
février Carnaval Carnaval Jour du mardi gras : celui de l'île de São Vicente est le plus renommé
8 mars Journée de la Femme    
avril Pâques Páscoa  
5 juillet Jour de l'Indépendance Dia da Independência  
1er novembre Toussaint Dia de Todos os Santos  
25 décembre Noël Natal  

Langue [modifier]

La langue officielle du Cap-Vert est le portugais mais les habitants parlent majoritairement le créole capverdien (crioulo en portugais, kriolu ou kriol en créole capverdien). L'anglais et le français sont enseignés à l’école. Il existe des variations régionales du créole, propres à chacune des 9 îles habitées. Les grandes différences entre les créoles mènent parfois à l'incomphréhension (par exemple entre le créole de Santiago et le créole de Santo Antão). Les différents créoles du Cap-Vert peuvent être séparés en deux groupes : les créoles de Sotavento (Brava, Fogo, Santiago et Maio) et les créoles de Barlavento (Boa Vista, Sal, São Nicolau, São Vicente et Santo Antão).

Littérature supplémentaire décrivant les différents dialectes et variations du portugais : Esquisse d'une dialectologie portugaise (J. Leite de Vasconcellos, Paris, 1901)

Politique [modifier]

Article détaillé : Politique du Cap-Vert.

Économie [modifier]

Démographie [modifier]

Article détaillé : Démographie du Cap-Vert.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Le Cap-Vert est resté inhabité jusqu'à l'arrivée des colons portugais en 1456 et sa population est issue d'un métissage entre ces derniers et les esclaves importés du continent africain. De nombeux européens s'installèrent également sur l'archipel (en particuliers des juifs espagnols et portugais fuyant l'Inquisition) ainsi que des Chinois de Macau et des Libanais. Ils se sont tous rapidement assimilés.

À l'étroit sur une terre exiguë et peu fertile, la population capverdienne subit de très nombreuses famines jusqu'à l'indépendance du pays en 1975. Aujourd'hui, l'aide alimentaire a permis d'éradiquer les famines mais le Cap-Vert reste une terre d'émigration, avec davantage de ressortissants vivant à l'étranger (États-Unis, Portugal et Angola principalement) que de locaux (environ 700 000 ressortissants à l'étranger pour 500 000 au pays).

Subdivisions du Cap-Vert [modifier]

Article détaillé : Subdivisions du Cap-Vert.

Divers [modifier]

Population : 405 163 habitants (en 2001). 0-14 ans : 42,79% ; 15-64 ans : 50,76% ; + 65 ans : 6,45%
Superficie : 4 033 km²
Densité : 100 hab./km²
Frontières terrestres : 0 km
Littoral : 965 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 2.829 m
Espérance de vie des hommes : 66 ans (en
2001)
Espérance de vie des femmes : 73 ans (en
2001)
Taux de croissance de la population : 0,92% (en
2001)
Taux de natalité : 28,71 ‰ (en
2001)
Taux de mortalité : 7,19 ‰ (en
2001)
Taux de mortalité infantile : 53,22 ‰ (en
2001)
Taux de fécondité : 4,1 enfants/femme (en
2001)
Taux de migration : - 12,37 ‰ (en
2001)
Indépendance :
5 juillet 1975 (ancienne colonie portugaise)
Lignes de téléphone : 45 644 (en
2000)
Téléphones portables : 19 729 (en
1997)
Postes de radio : 73 000 (en
1997)
Postes de télévision : 2 000 (en
1997)
Utilisateurs d'Internet : 5 000 (en
2000)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en
2000)
Routes : 1 100 km (dont 858 km goudronnés) (en
1996)
Voies ferrées : aucune
Voies navigables : aucune
Nombre d'aéroports : 8 (tous avec des pistes goudronnées) (en
2000)

Voir aussi [modifier]








Amilcar cabral

15/05/2007 14:19



   

AMÍLCAR CABRAL

Libertador,1924-1973

 

Amílcar Cabral

NINGUÉM MAIS PODE ESTRAGAR O PAIGC. SÓ NÓS PRÓPRIOS...

QUANDO TUDO ACONTECEU...

1924, 12 de Setembro: Nasce em Bafatá, Guiné - 1932: Vai para Cabo Verde - 1943: Completa no Mindelo o curso liceal - 1944: Emprega-se na Imprensa Nacional, na Praia - 1945: Com uma bolsa de estudo, ingressa no I. S. Agronomia, em Lisboa - 1950: Termina o curso e trabalha na Estação Agronómica de Santarém - 1952: Regressa a Bissau, contratado para os S. Agrícolas e Florestais da Guiné - 1955: O governador impõe a sua saída da colónia; vai trabalhar para Angola; liga-se ao MPLA - 1956: Criação em Bissau do PAIGC - 1960: O Partido abre uma delegação em Conacri; a China apoia a formação de quadros do PAIGC - 1961: Marrocos abre as portas aos membros do Partido - 1963, 23 de Janeiro: Início da luta armada, ataque ao aquartelamento de Tite, no sul da Guiné; em Julho o PAIGC abre a frente norte - 1970, 1 de Julho: O papa Paulo VI concede audiência a Amílcar Cabral, Agostinho Neto e Marcelino dos Santos; 22 de Novembro: O governador da Guiné-Bissau decide e Alpoim Calvão chefia a operação de "comando" "Mar Verde" destinada a capturar ou a eliminar os dirigentes do PAIGC sediados em Conacri: fracasso! - 1973, 20 de Janeiro: Amílcar Cabral é assassinado em Conacri.

 

 

NOITE DE FACAS LONGAS EM CONACRI

 

 

 

Amílcar Cabral é assassinado em Conacri. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

O cenário: uma casa branca, isolada, de um só piso, um largo terreiro à volta, uma enorme mangueira em frente da casa, um telheiro que serve de garagem; em Conacri, capital da República da Guiné, de que é Presidente Séku Turé. O tempo: três da madrugada do dia 20 de Janeiro de 1973. A acção: um carro, um Volkswagen, que o condutor arruma no telheiro. Dois faróis projectam a luz para os ocupantes do veículo que são Amílcar Cabral e a sua segunda mulher, Ana Maria. Uma voz ríspida vem da noite e ordena que amarrem Amílcar. Este resiste. Não deixa que o atem. O comandante do assalto dispara. Atinge-o no fígado. Amílcar, sentado no chão, propõe que conversem. A resposta é uma rajada de metralhadora que acerta na cabeça do fundador do PAIGC. A morte é imediata. Os autores do atentado: Inocêncio Kani, que dispara primeiro, um veterano da guerrilha, ex-comandante da Marinha do PAIGC; membros do Partido, todos guineenses.

Noutros pontos da cidade, onde se alojam os cerca de meio milhar de combatentes do PAIGC, grupos pertencentes à revolta aprisionam os restantes dirigentes sediados em Conacri: Aristides Pereira, Vasco Cabral, José Araújo, entre outros. São todos transportados para uma vedeta que zarpa para Bissau. Seku Turé recebe no palácio presidencial, a 21 de Janeiro, os cabecilhas da rebelião. Tudo leva a crer que apoia os assassinos de Cabral. Mas, surpresa: o Presidente da Guiné-Conacri não dá cobertura. Manda prender os conspiradores, ordena ao Exército que detenha todos os elementos do PAIGC, intercepta, em pleno mar, o barco que leva os prisioneiros para Bissau. Uma comissão internacional, indigitada por Séku Turé, elabora um inquérito sobre os acontecimentos. A pouco e pouco, os antigos dirigentes do PAIGC são libertados. O Conselho Superior de Luta do Partido decide ir mais longe na investigação.

A partir daí, uma teia de denúncias, traições e intrigas vai acelerar as conclusões. Cerca de uma centena de membros do Partido são indiciados, julgados, fuzilados. Entre eles, está a maioria dos culpados, mas estão, também, muitos inocentes. Era inevitável que assim acontecesse. A morte de Amílcar Cabral, o chefe quase incontestado, desencadeia ódios e paixões e, nesse ambiente, difícil seria que a justiça fosse completamente isenta. Para mais, num clima de guerra contra o colonialismo português que ninguém quer abrandar.

De facto, o Exército Português nada lucra com o assassínio. A guerrilha intensifica a acção. Em Março de 1973, dispõe dos mísseis terra-ar "Stella" que retiram a supremacia aérea às forças portuguesas. Em Maio, Spínola, governador da Guiné, avisa o ministro Silva Cunha: "Aproximamo-nos, cada vez mais, da contingência do colapso militar". A 24 de Setembro, nas matas de Madina do Boé, o PAIGC declara, unilateralmente, a independência da Guiné-Bissau.

 

LARBAC, POETA E CONTISTA

 

 

 

 

Amílcar escreve poemas de amor. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

Juvenal Cabral, à luz difusa de um candeeiro, escreve na sua casa em Cabo Verde um memorando a Vieira Machado, ministro das Colónias de Salazar.

Está-se em Dezembro de 1941 e o ministro visita a Praia. O documento chegará às mãos do membro do Governo de Lisboa. Que, muito provavelmente, não o leu. Que lhe importa as opiniões de um obscuro professor primário cabo-verdiano?

No entanto, o documento é significativo. Preocupado com a seca e a fome no seu arquipélago, Juvenal propõe ao ministro algumas políticas a seguir para minorar os males: pesquisa e captação de águas, arborização intensiva, protecção à agricultura, supressão do imposto sobre as terras, criação de um crédito agrícola, protecção ao pequeno funcionário.

Seu filho, Amílcar, tem 17 anos e frequenta o liceu no Mindelo. Não se sente ainda com capacidade para auxiliar o pai na cruzada em favor de Cabo Verde. Mas já conhece todos os problemas que afectam a sua terra, porque o pai, desde cedo, o consciencializa.

Todavia, Amílcar é, nessa altura, Larbac. Assim assina os poemas de amor que escreve: Quando Cupido acerta no alvo, Devaneios, Arte de Minerva, entre outros. Os temas denotam influências clássicas. Os poetas que conhece do liceu são os inspiradores: Gonçalves Crespo, Guerra Junqueiro, Casimiro de Abreu, por exemplo. O lirismo de Amílcar (Larbac é anagrama de Cabral) não se evidencia pela originalidade. Revela, porém, a sua sensibilidade amorosa. Esse romantismo passa para a sua prosa de adolescente, os contos, notas e comentários onde se vislumbra já um seguro conhecimento e um desejo de participação no universo insular em que vive. Um pouco mais tarde, em Lisboa, essas preocupações irão agudizar-se.

 

 

GUERRA, SECAS E FOME

Amílcar Cabral proferindo o seu discurso na Universidade de Roma, em Junho de 1970, por ocasião do seu doctoramento "honoris causa"

 

"Ele nasceu com a política na cabeça. Era filho de político. Juvenal falava-lhe de todas as coisas". São palavras, em 1976, um ano antes da sua morte, de Dona Iva Pinhel Évora, mãe de Amílcar, mulher de Juvenal Lopes Cabral.

 

Memórias e Reflexões, editado pelo autor, em 1947, é um curioso livro do pai de Amílcar em que rememora a sua vida, debate os problemas da época e dos meios em que viveu, anota factos e episódios que clarificam a História e esclarecem as origens sociais do futuro líder do PAIGC.

Juvenal nasce em Cabo Verde em 1889. Um dos avós é grande proprietário rural. Mas a fortuna desaparece depressa, perante as catástrofes naturais das ilhas. O outro avô, o paterno, homem culto, também com algumas posses, dá ao neto o nome de Juvenal, em homenagem ao poeta latino. O rapaz não conhece o pai, morto tragicamente quando tem dois meses. A criança é entregue aos cuidados do avô e, mais tarde, da madrinha, Simoa Borges, que lhe irá financiar os estudos. Primeiro, em Portugal, no Seminário de Viseu. Estava destinado à vida eclesiástica. Mas uma grande seca no princípio do século torna impossível a manutenção de Juvenal na metrópole. Volta ao arquipélago. Em 1906, está a frequentar o seminário de S. Nicolau. Aos dezoito anos, abandona os estudos e embarca para a Guiné à procura de emprego. É funcionário em Bolama, depois professor sem diploma.

Vive em Bafatá quando, a 12 de Setembro de 1924, nasce Amílcar Cabral. Que, na certidão de nascimento, surge com o nome de Hamílcar, homenagem prestada pelo pai ao célebre cartaginês Hamílcar Barca.

Mas, em 1932, morre a madrinha Simoa que lhe deixa algumas propriedades rurais em Cabo Verde. Juvenal, Iva e Amílcar regressam às ilhas. É aí que a família vive o período difícil da Segunda Guerra Mundial. Salazar sobe os custos de vida, as mercadorias rareiam. Em 1940, uma calamitosa seca provoca a fome. Morrem mais de 20 mil cabo-verdianos. E, entre 1942 e 1948, nova crise vai fazer 30 mil vítimas.

Entretanto, nas ilhas, há um forte contingente militar de tropas portuguesas, o que cria inúmeros conflitos com a população e acentua o racismo e o colonialismo. Para além da fome e da seca não há, praticamente, serviços de assistência pública. A emigração para S. Tomé e Angola e, posteriormente, para a América despovoa as ilhas.

Nunca se calou Juvenal. Em 1940, dirige ao governador um memorando em que, baseado em dados históricos, prediz uma grande seca para os anos seguintes (o que se confirmou). Surgirá, depois, o documento enviado ao ministro das Colónias. (Este terrível período de calamidades em Cabo Verde é magistralmente descrito no romance de Manuel Ferreira, Hora di Bai).

Neste contexto, Amílcar Cabral passa a infância e a adolescência. Se o pai lhe aponta um exemplo de consciência e actuação, dentro das limitações legais que o fascismo de Salazar permite, a mãe, Iva Évora, é, para o jovem, o exemplo da ternura, da protecção e do trabalho. Presa todo o dia à máquina de costura, Iva vai contribuindo para que a família vença, da melhor maneira, as crises por que passam. E, mais tarde, sem largar a costura, empregar-se-á numa fábrica de conserva de peixe. A mãe e a sua capacidade de sacrifício há-de servir a Amílcar de testemunho de luta aos jovens combatentes do PAIGC.

Aos 20 anos, Amílcar tem absoluta consciência das degradantes condições de vida do povo cabo-verdiano. Imbui-o um idealismo político, a certeza dos amanhãs que cantam, a inevitável transformação do mundo, a nova ordem emergente do caos pós-guerra.

Aluno brilhante, 17 valores numa escala de 18, Amílcar conclui o curso liceal. Vai para a Praia onde se emprega como aspirante na Imprensa Nacional, enquanto aguarda a concessão de uma bolsa para prosseguir os estudos. Finalmente, em 1945, embarca para Lisboa.

A escolha da sua formação universitária, em que terá, também, havido cumplicidade do pai, é óbvia: será engenheiro agrónomo.

 

 

ANTI-COLONIALISTA EM LISBOA

 

 

Amílcar chega a Portugal. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Amílcar Cabral estuda em Lisboa e pensa no regresso a África. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Em Cabo Verde as autoridades proíbem o programa de rádio de Amílcar Cabral. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Amílcar propõe a reafricanização dos espíritos. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

 

Amílcar Cabral chega a Portugal em 1945. É o ano da grande esperança para os democratas portugueses, depressa desfeita quando Salazar garante a condescendência dos vencedores da Segunda Guerra Mundial e mantém, inalterável e apoiado, o regime de ditadura.

A primeira mulher de Amílcar, Maria Helena de Athayde Vilhena Rodrigues, foi sua colega no Instituto de Agronomia. Narrou assim a Mário de Andrade o conhecimento do futuro marido, de quem viria a ter duas filhas, Iva Maria e Ana Luísa:

"Conheci Amílcar no primeiro ano de Agronomia, em 1945. As aulas tinham começado em Novembro, ele chegou em Dezembro (...) Eu não pertencia ao seu grupo, mas lembro-me perfeitamente de o ver entre os outros colegas. Como ele era o único negro, notava-se bem... Amílcar não fizera o exame de admissão à Universidade (...) toda a gente falava dele, elogiava a sua inteligência e ele, para mais, era simpático e descontraído. No que respeita às suas actividades políticas, lembro-me que os meus camaradas recolhiam assinaturas de adesão aos movimentos democráticos. E Amílcar participava activamente nesses comités de estudantes antifascistas. Aquando das assembleias era ele quem dirigia as discussões porque se exprimia muito bem (...) No princípio do terceiro ano, em Outubro de 1948, pertencemos à mesma turma, a dos únicos vinte e cinco estudantes que tinham passado nos exames".

Condiscípulos e amigos recordam Amílcar como um indivíduo de dinamismo contagiante, grande sentido de humor, com enorme capacidade de criar amizades. Sedutor, atrai afectos femininos com facilidade.

"Era o mais bem vestido e aprumado de todos nós", lembra seu amigo, o jornalista Carlos Veiga Pereira.

"O meu irmão conseguia fazer amizades em todo lado", diz Luís Cabral. "Foi pela simpatia de Amílcar — revelou em entrevista ao "Diário Popular" o primeiro presidente da República da Guiné-Bissau — que os soviéticos nos forneceram os mísseis com que controlámos a aviação portuguesa. O magnata italiano Perelli era seu amigo e deu-nos as fardas de oficiais que usávamos. Tudo por amizade e simpatia".

O estudo, a militância, os namoros, ainda lhe deixam tempo para se dedicar ao seu desporto preferido: o futebol.

E, segundo as crónicas, caso o tivesse querido poderia ter feito carreira. De tal maneira dá nas vistas na equipa de Agronomia que o Benfica chega a convidá-lo para ingressar no clube. Mas Amílcar declina a proposta e mantém-se apenas nos "pelados" universitários.

Durante os anos de estudo um irresistível apelo o toma, bem como a outros estudantes negros: era necessário o regresso a África. Não só pela família que ama profundamente, mas porque "milhões de indivíduos têm necessidade da minha contribuição na luta difícil que travam contra a natureza e os próprios homens (...) Lá, em África, apesar das cidades modernas e belas da costa, há ainda milhares de seres humanos que vivem nas mais profundas trevas". Em 1949, escreverá: "Vivo intensamente a vida e dela extraí experiências que me deram uma direcção, uma via que devo seguir, sejam quais forem as perdas pessoais que isso me ocasione. Eis a razão de ser da minha vida".

Esta vida a que se refere, partilha-a, em Lisboa, no Instituto de Agronomia, na Casa dos Estudantes do Império e nos livros que lhe abrem os horizontes de compreensão do mundo do seu tempo. Entre esses livros um será determinante: a Anthologie de la nouvelle poésie négre et malgache, organizada por Léopold Sédar Senghor. Este livro traz-lhe a certeza que "o negro está a despertar em todo o mundo". Teoriza sobre o cabo-verdiano — o homem resultante da fusão dos primeiros habitantes do arquipélago, brancos e negros. Já então reconhece que o número de mestiços é seis vezes superior ao dos brancos e três vezes ao dos negros — do ponto de vista psíquico há um "espírito cabo-verdiano", existe a cabo-verdianidade. Esta profissão de fé tem de ser harmonizada com a militância. No quinto ano do curso, Amílcar volta ao arquipélago para passar as férias grandes. A sua especialidade técnica - a erosão dos solos - e a cultura geral de que dispõe, quer transmiti-las e ensiná-las aos cabo-verdianos. Na Praia, pronuncia, através do Rádio Clube de Cabo Verde, várias palestras sobre as características do solo das ilhas. Apesar das dificuldades, reconhece que a agricultura é a base da economia de Cabo Verde. Para tal, é necessário elucidar, esclarecer, consciencializar o homem da rua. Amílcar coloca o problema da elite na sociedade. É preciso criar uma vanguarda intelectual que leve ao cabo-verdiano anónimo toda a informação sobre os seus problemas tradicionais. Como dirá: "Os quadros devem esclarecer aqueles que vivem na ignorância".

Esta informação deve ultrapassar os limites de Cabo Verde e tornar-se uma informação global que se alargue a todo o mundo. Eis a sua tarefa de militante: consciencializar os cabo-verdianos.

Mas as autoridades portuguesas rapidamente lhe proíbem o acesso à rádio. Como lhe proíbem que ministre um curso nocturno na Escola Central da Praia.

"Dar a conhecer Cabo Verde aos cabo-verdianos" corresponde ao que acontece em Angola: "Partamos à descoberta de Angola" é a divisa de um grupo de jovens intelectuais em torno do poeta Viriato da Cruz.

De novo em Lisboa, Amílcar firma os laços que o unem a outros estudantes originários das colónias portuguesas. Trata-se de um grupo de jovens, provenientes da pequena burguesia urbana africana, todos conscientes da revolta contra o colonialismo e detentores da vantagem de possuírem instrução e cultura. Militam nas organizações da juventude democrática portuguesa, o MUD Juvenil, o Movimento para a Paz. Com uma bandeira que os diversifica dos europeus: a reafricanização dos espíritos, diz Amílcar Cabral. Esta reprocura da identidade leva à criação, em casa da família Espírito Santo (de que é figura proeminente a santomense Alda Espírito Santo), de um Centro de Estudos Africanos. Ali se discutem, apesar das incursões da PIDE, algumas das questões mais prementes da África sob a domínio português. Amílcar tem nesses debates uma participação decisiva.

 

 

O PAIGC E O INÍCIO DA LUTA ARMADA

Amílcar Cabral vai para Bissau como engenheiro agrónomo. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Amílcar Cabral com Nino Vieira e o jornalista Oleg Ygnatiev na frente sul, em 1968

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Amílcar Cabral funda o PAIGC e inicia a luta armada contra o Estado Português. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

Após terminar o curso, em 1950, faz estágio na Estação Agronómica de Santarém. Pouco depois, falece Juvenal Cabral. Em 1952, Amílcar regressa a África, a Bissau, contratado pelos Serviços Agrícolas e Florestais da Guiné Portuguesa.

Aos 28 anos desembarca em Bissau um engenheiro agrónomo que tem em mira outros fins que não só os da sua profissão (onde, aliás, será sempre de grande competência). O principal desses fins: consciencializar as massas populares guineenses. Como escreverá na comunicação aos quadros, em plena luta de libertação, em 1969: "Não foi por acaso que viemos para a Guiné. Nenhuma necessidade material determinava o nosso regresso ao país natal. Tudo foi calculado, passo a passo. Tínhamos enormes possibilidades de trabalhar nas outras colónias portuguesas e mesmo em Portugal. Abandonámos um bom lugar de investigador na Estação Agronómica para virmos para um lugar de engenheiro de segunda classe na Guiné (...) Isto obedeceu a um cálculo, a um objectivo, à ideia de fazer qualquer coisa, de contribuir para o levantamento do povo, para lutar contra os portugueses. É isso que temos feito desde o primeiro dia em que chegámos à Guiné".

O "Engenheiro", como lhe chamarão os compatriotas, está na melhor das posições para levar a cabo a tarefa de consciencialização. No posto agrícola de Pessubé, que dirige, contacta com os trabalhadores rurais entre os quais cabo-verdianos. É difícil a unidade entre estes e os guineenses para a constituição de uma luta comum. Será difícil até ao fim, apesar de alguns cabo-verdianos (Aristides Pereira, Fernando Fortes, Abílio Duarte, entre outros) se unirem à sua volta. O trabalho político segue a par da actividade profissional. Encarregado da planificação e execução do recenseamento agrícola da Guiné, o relatório que elabora continua a ser hoje o primeiro dado valorizável para o conhecimento da agricultura guineense.

A princípio, Amílcar Cabral procura agir na legalidade. Redige os estatutos de um Clube desportivo e cultural ao qual podem aderir todos os guineenses. As autoridades portuguesas não o autorizarão a funcionar porque a maioria dos signatários não possui bilhete de identidade.

Em 1955, o governador Melo e Alvim obriga Cabral a deixar a Guiné, embora lhe permita voltar uma vez por ano, por razões familiares.

1955 é o ano da Conferência de Bandung que assinala o nascimento do Movimento dos Não-Alinhados, do final da primeira guerra de independência do Vietname, da passagem à luta armada da FNL argelina. E Amílcar Cabral transferido para Angola, trabalha em Cassequel, como engenheiro... e tomando contacto activo com os fundadores do MPLA, ao qual se liga, desde início.

Numa das suas passagens por Bissau, a 19 de Setembro de 1959, Amílcar Cabral, Aristides Pereira, Luís Cabral, Júlio de Almeida, Fernando Fortes e Elisée Turpin criam o Partido Africano da Independência/União dos Povos da Guiné e Cabo Verde (PAIGC). Obviamente, um partido clandestino, que só deixará de o ser quatro anos mais tarde, quando instalar a sua delegação exterior em Conacri.

Nesse período, a actividade de Amílcar Cabral é esgotante. Continuando os seus estudos fitossanitários e agrológicos, viaja frequentemente entre Portugal, Angola e Guiné.

Em Novembro de 1957 participa em Paris numa reunião para o desenvolvimento da luta contra o colonialismo português, mantém contactos com os anti-colonialistas em Lisboa, está em Accra num encontro pan-africano e vai a caminho de Luanda quando ocorre o massacre de Pidjiguiti. Em Janeiro de 1960 vai à II Conferência dos povos africanos, em Tunis, em Maio está em Conacri. Ainda neste ano, em Londres, denuncia numa conferência internacional, pela primeira vez, o colonialismo português. Mas aí, como durante todos os anos de luta, sublinha com ênfase não estar contra o povo português. O seu combate é, em exclusivo, contra o sistema colonial.

Hoje, as investigações históricas e os depoimentos de muitos intervenientes da época mostram que líder do PAIGC sempre se disponibilizou para negociações com o Governo português, nunca aceites pelo regime da ditadura.

Entre 1960 e 1962, o PAIGC actua a partir da República da Guiné. Essa actuação desenvolve-se em três aspectos: formar militantes e quadros para a difusão do Partido no interior da Guiné, garantir o apoio dos países limítrofes (o que foi tarefa complicada porque a República da Guiné pretendia a utilização dos guineenses de Amílcar Cabral na sua própria política e porque o Senegal se manifestou hostil durante seis anos) e, finalmente, a obtenção do apoio internacional.

É a República Popular da China quem dá o primeiro passo, recebendo, em 1960, Amílcar Cabral e alguns quadros que ali ficarão preparando a guerrilha e a formação ideológica. Em 1961 o Reino de Marrocos concede-lhe idêntico apoio.

Em 1962, desencadeia-se a luta armada contra o Estado Português. Tinham passado 17 anos desde que o filho de Juvenal Cabral chegara a Lisboa para frequentar a Universidade.

 

 

UMA TEIA DE INTERESSES

 

 

Séku Turé instiga ao assassínio de Amílcar. E, entretanto, o que está a acontecer no resto do mundo? Consulta a Tábua Cronológica.

 

Em reportagem publicada no Expresso, a 16 de Janeiro de 1993, José Pedro Castanheira fornece uma série de dados sobre a morte de Amílcar Cabral, que, três anos depois aprofunda no livro "Quem Mandou Matar Amílcar Cabral?".

É possível crer em vários factos. A política colonial portuguesa, dividindo para reinar, criara uma diferenciação entre cabo-verdianos e guineenses. Os primeiros, mestiços na sua grande maioria e mais escolarizados, são os preferidos da administração do Estado Novo. Desempenham os cargos menos desqualificados, usufruem de um tratamento preferencial. Quando se constitui o PAIGC, os quadros dirigentes são cabo-verdianos, os combatentes são guineenses. O próprio Amílcar Cabral, embora nascido na Guiné, é considerado cabo-verdiano. As tensões, os conflitos no interior do PAIGC existiram sempre. Em 1973, a guerra de libertação nacional encaminha-se para a vitória. Os dirigentes políticos continuam a ser cabo-verdianos. É provável que a proximidade do êxito extremasse a confrontação no Partido.

Séku Turé que, desde 1958, fora um líder africano de grande prestígio está em perda de influência. Por seu turno, Amílcar Cabral é uma personalidade que se evidencia na cena africana e internacional, reunindo apoios que vão da China e dos regimes comunistas, aos países nórdicos. O grande sonho de Turé de anexar a Guiné-Bissau para criar a "Grande Guiné" está em perigo. É bem provável que tivesses dado sinais de concordância aos revoltosos - todos guineenses - para consumarem o crime. Cabral sairia de cena, o PAIGC desmembrar-se-ia, passando, na prática, para o controlo de Turé. (Em Maio de 1974, Leopold Senghor, Presidente do Senegal, não hesita em afirmar ao coronel Carlos Fabião e ao embaixador Nunes Barata ter sido Séku Turé o instigador do assassínio de Amílcar Cabral).

Por fim, a PIDE/DGS. Desde muito, pelo menos desde 1967, a organização policial portuguesa procurava matar Cabral. Alguns guerrilheiros prisioneiros foram manobrados para colaborarem com a polícia política. Ficou provado em relação a alguns dos intervenientes no atentado. Tudo leva a crer que, em medida desconhecida, a PIDE não foi alheia a toda a trama.

Testemunhos da época revelam também que Amílcar Cabral tinha consciência que poderia ser traído pelos companheiros de luta. Afirmara algumas vezes: "se alguém me há-de fazer mal, é quem está aqui entre nós. Ninguém mais pode estragar o PAIGC. Só nós próprios".

 

 

AS VÁRIAS MORTES DE AMÍLCAR CABRAL

Guerrilheiros do PIGC escutam a transmissão em directo, através da Rádio Conacri, do funeral de Amílcar Cabral

 

Amílcar Cabral foi sepultado no cemitério de Conacri. Desaparece de cena o mais esclarecido dirigente africano da sua geração, o principal teórico da luta armada africana de libertação.

O homem que sempre viveu em coerência com os seus ideais, o líder do movimento guerrilheiro que almejava uma comunidade fraterna que floresceria — em várias ocasiões o escreveu e disse — quando os dois povos levados à guerra se libertassem do opressor comum, seria morto mais vezes.

Vítima de um ajuste de contas que não merecia, Amílcar Cabral teve a segunda morte no golpe de Estado de Nino Vieira de 14 de Novembro de 1980 que arrasou o seu grande sonho de fazer da Guiné e de Cabo Verde um único país, ou, pelo menos, uma união de Estados capaz de se impor aos desígnios hegemónicos dos governos de Dacar e Conacri, e desmembrou o PAIGC por ele fundado.

Morreu com a ostentação, a corrupção e a sanha sanguinária na resolução dos diferendos políticos onde se deixaram atolar muitos dos dirigentes guineenses.

Morreu com a miséria, a doença e a fome que dizima o seu povo vinte anos depois da independência admiravelmente conquistada nas matas de Madina do Boé.

Morreu agora outra vez quando velhos camaradas de armas — os seus antigos camaradas — se digladiaram numa luta fratricida infligindo à Guiné-Bissau uma destruição terrivelmente superior à provocada por onze anos de guerra colonial vendendo, provavelmente, a soberania nacional numa patética tentativa de conservar a bebedeira do poder.

 

ILHA

- um poema de Amílcar Cabral - Praia, Cabo Verde, 1945 -

                Tu vives — mãe adormecida —

 
                nua e esquecida,

                seca,

                fustigada pelos ventos,

                ao som de músicas sem música

                das águas que nos prendem…

 
 
               

 

Ilha:

 
                teus montes e teus vales

 
                não sentiram passar os tempos

 
                e ficaram no mundo dos teus sonhos

 
                —    os sonhos dos teus filhos   —

 
                a clamar aos ventos que passam,

 
                e às aves que voam, livres,

 
                as tuas ânsias!

 
 
             

  
Ilha:

 
                colina sem fim de terra vermelha

 
                —    terra dura   —

 
                rochas escarpadas tapando os horizontes,

 
                mas aos quatro ventos prendendo as nossas ânsias!

 






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